BOB LAZAR ET LA ZONE S-4
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BOB LAZAR

L'évolution technologique très rapide des avions "hi-tech' mis au point pour le compte de l'US Air Force, semble avoir reveillé les conspirationnistes du Monde entier.
Beaucoup de témoignages font état de lumières très étranges au dessus de la Zone 51, d'objets se déplaçant très lentement, puis accélérant brusquement pour atteindre de très grande vitesse, tout ceci dans un silence total.
Ces étranges ballets aériens aperçus dans le ciel du Nevada par les témoins, semblent confirmer l'incroyable récit d'un ancien employé par la Zone 51 : Bob LAZAR.
En 1989, un inconnu nommé Robert LAZAR mis la zone 51 sous le feu de l'actualité.
Outre les observations de phénomènes étranges à proximité de la base, il prétendit y avoir travaillé, afin d'étudier un nouveau mode de propulsion pour un prototype ultra-secret... une soucoupe volante !

Robert Scott Lazar.

Né le 26 janvier 1959 à Coral Gables, Floride, Etats-Unis.
Physicien et mécanicien talentueux, il construit sa propre voiture à réaction (560 km/h en vitesse de pointe), ainsi qu'un véhicule propulsé à l'hydrogène.
En 1982, Lazar travaille comme technicien chez Kirk Meier,
un sous-traitant de LALN (Los Alamos National Laboratories).


D'après cette reconstitution avec des images de synthèses, Bob Lazar nous décrit sa vision à l'intérieur d'un hangar de la zone S-4.
Les révélations de LAZAR sur la présence d'ovnis dans des installations secrètes proche de Groom Lake avaient été précédées de diverses rumeurs du même genre, propagées entre autres par le pilote John LEAR.
Toutefois, il manquait à ces rumeurs l'essentiel : un témoin identifié.
Ce témoin, ce fût le journaliste et chercheur George KNAPP qui présentait la série documentaire sur les ovnis : "UFO : the best evidence" sur la chaine KLAS-TV de Las Vegas.
En mai 1989, après une longue hésitation, Bob LAZAR fit une première apparition en silhouette anonyme et sous le pseudonyme de "Dennis".
Il révéla qu'il était un scientifique et qu'il avait travaillé durant cinq mois sur un projet de "retro-engineering" (recherches pour découvrir le fonctionnement d'un appareil dont on ne connait pas les plans ni le mode de mise en marche).
L'appareil en question se révéla être un ovni dissimulé dans une nouvelle base inconnue, la zone S-4, située à une vingtaine de kilomètres au sud de la Zone 51.
Le témoignage de LAZAR déclencha un intérêt certain aux Etats-Unis et dans le Monde entier, à tel point qu'il sera victime d'un attentat lorsque sa voiture reçut un coup de feu alors qu'il se dirigeait vers la sortie de Las Vegas.
Il comprit alors que le seul moyen d'assurer sa propre sécurité était d'apparaître à visage découvert et déclarer son identité.
Ce sera chose faite le 10 novembre 1989, dans un nouveau volet de l'émission de George KNAPP.
Cette fois, Robert LAZAR faisait son entrée par la grande porte dans le Monde agité de l'ufologie américaine pour y semer un peu plus de perturbation.
> Des révélations explosives et le mythe de la zone S-4.

Bob LAZAR expliqua avoir travaillé avec le Dr Edward TELLER, surnommé le pére de la Bombe H, à Los Alamos sur des armes top-secrètes. C'est ce personnage qui lui apporta son soutien pour être engagé sur un programme classé. Voilà donc LAZAR en route pour Groom Lake. Arrivé sur place, il prit place dans un bus aux vitres masquées qui l'amena près d'un autre lac asséché où se trouvait une zone inconnue portant le nom de S-4.

Bob LAZAR découvrit alors une série de batiments camouflés pour se fondre dans le paysage.
On lui ordonna d'entrer à l'intérieur d'un hangar et il eut à ce moment la surprise de sa vie en découvrant un disque poli d'une quinzaine de mètres de diamètre qu'il prit, au premier abord, pour un aéronef révolutionnaire.

Le disque sur lequel travailla Bob LAZAR et qu'il surnomma "modéle sport" en raison de sa ligne gracieuse, semblait être fait d'une seule pièce et dépourvu du moindre boulon ou du moindre fil électrique.
L'ovni décrit par Lazar mesurait près de 5 mètres de hauteur pour un diamètre total de 12 mètres. Le système de propulsion était bien sur ce qui intéressait le plus les chercheurs de la S-4. D'après LAZAR, il reposait sur le principe de l'antigravitation et l'énergie nécessaire pour le faire fonctionner provenait d'un minerai orangé inconnu sur Terre, nommé "élément 115".
La fantastique énergie dégagée permettait aux trois amplificateurs du vaisseau de distordre le continuum espace-temps et donc de permettre les voyages interstellaires.

Un ovni modéle "sport"

Une coupe du "sportmodel" sur laquelle est illustré le système de propulsion
anti-gravitationnel fonctionnant avec l'énigmatique "élément 115".

Sur cette représentation du hangar S-4, Lazar nous montre les pièces principales du complèxe où était entreposé l'ovni baptisé "Sportmodel" (modéle sport), avec le laboratoire dans lequel était étudié l'engin.

Personne ne connait la véritable position géophysique de la zone S-4, mais ces installations sont très probablement souterraines, protégé du regard des curieux, mais surtout à l'abri des clichés des satellites.
A ce sujet, Lazar explique que les parois des hangars souterrains sont recouverts d'une texture représentant de la terre et de la roche, permettant aux portes d'accès un parfait camouflage.

> Vérité ou imposture ?

Les affirmations spectaculaires de Bob Lazar ne peuvent nous laisser insensible, mais il existe certaines incohérences dans le passé à propos du personnage.
En effet, LAZAR affirme avoir été diplomé de la célébre université du Massachussets, le M.I.T. (Massachussets Institute of Technology), mais les recherches effectuées pour vérifier ces affirmations ont échouées.

La seule compétence prouvée est que Lazar est doué pour les explosifs et les systèmes de propulsion à réaction, et qu'il a travaillé pour la société Fairchilds Electronics, en Californie et à Los Alamos...mais en qualité de technicien et non comme scientifique, ainsi qu'il le prétend.
Lazar s'en expliqua, et avança la théorie selon laquelle les dossiers le concernant avaient été manipulés afin de le décrédibiliser et qu'il était devenu une "non-personne".
Mais le flou sur la personnalité de Lazar ne s'arrête pas là. Il aurait créé plusieurs petites entreprises, dont l'une l'a conduit à une faillite, et aurait même eu des parts dans une sombre affaire de prostitution avec la justice de Las Vegas...

Il apparait donc très difficile de croire à l'intégralité des affirmations de Bob LAZAR, surtout au sujet du fameux minerai "élément 115" (donc l'existence n'est pas prouvée), qu'il déclara l'avoir découvert comme "combustible" de l'ovni, après avoir succéder à plusieurs équipes de chercheurs...
Bob Lazar ne compte pas beaucoup de supporters parmi les ufologues sérieux en dehors de Georges KNAPP.
Le sceptissisme régnant autour du personnage ne vient pas du fait qu'il aurait travaillé sur un ovni récupéré par l'US Air Force, car la plupart des ufologues sont convaincus de la réalité du crash de Roswell, mais bel et bien sur les inconsistances du passé de Lazar.

Néanmoins, on peut mettre au crédit de Lazar qu'il a été soumis, à plusieurs reprises, au detecteur de mensonge avec un certains succès, et que toutes ses allégations n'ont pas variées avec les années.
Concernant la zone S-4, les supporters de Lazar ont appris sans doute avec intérêt, qu'un archéologue du nom de Jerry Freeman, qui s'était infiltré en avril 1997 aux abords de Papoose Lake pour vérifier un détail historique de la Conquête de l'Ouest, y aurait aperçu des lumières de véhicules et une autre lumière pouvant provenir d'une porte de hangar qu'on ouvre et qu'on referme..
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Outre le fait que Lazar se doit de faire connaitre la vérité au Monde entier sur le secret du siècle, il n'en a tiré pratiquement aucun profit, sauf quelques livres, un site internet, et quelques vidéos mais pas de quoi devenir millionnaire...

A ce sujet, on peut regretter que les informations sur son site web doivent être "acheter" pour quelques dollars au lieu de les laisser circuler librement sur tout le réseau internet...

Certains se demandent même s'il n'est pas un manipulateur au service du gouvernement américain, pour jeter le discrédit sur le mythe de la Zone 51 auprès de l'opinion publique...