Le
carburant utilisé dans ce moteur est vraisemblablement du
méthane CH4, dont les propriètes endothermiques permettent
d'absorber la chaleur de la structure de l'avion et du moteur (1).
Il se réchauffe, se met sous forme gazeuse puis se détend dans une
turbine (3), avant de se mélanger avec de l'oxygène avant de pénétrer
dans le statoréacteur. Lors du décollage (fig.1) la fonction
fusée est activée. Le mélange mèthane-oxygène
est brûlé dans une chambre de combustion type fusée
(5). Dans ce mode, le moteur fonctionne alors comme une fusée
en générant une poussée par une vitesse nulle,
différemment d'un statoréacteur. L'avion accélère,
le débit d'oxygène est ralenti et la chambre de combustion-fusée
est alimentée par de l'air en provenance d'un compresseur entraîné
par la turbine de détente du carburant cryogénique (4).
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Vers
Mach 2,5 (fig.2), l'oxygène est coupé puis, approchant du vol de croisière,
les compresseurs auxiliaires (4) sont coupés et le moteur-fusée (5)
escamoté. Le moteur devient un simple statoréacteur avec son injecteur
de méthane (6) qui fonctionne avec l'air ambiant. Ces types de moteurs
à cycle combiné reposent sur un principe complexe, mais ils sont beaucoup
plus légers qu'un classique combiné turbo-stato dans lequel le turboréacteur
fournit la poussée jusqu'à Mach 2,5.
Par MHD, le concept est plus avancé avec une meilleur impulsion
spécifique sur lequel les américains n'ont jamais cessé
de travailler. Le principe demeure le même, mais les fusées sont placées
devant la rampe d'alimentation du stato.
Elles sont en mélange "riche", ce qui autorise une re-combustion dans
la tuyère d'éjection. En outre l'effet de trompe des fusées permet
d'aspirer de l'air puis de l'accélérer afin d'atteindre plus vite
la vitesse de fonctionnement du statoréacteur. |