Beaucoup d'observateurs et de scientifiques s'accordent à dire que l'armée de l'air américaine posséde depuis plus de dix ans, un appareil opérationnel ayant des caractéristiques à nul autre pareil...
Cet engin, c'est l'Aurora.
Un avion hypersonique pouvant voler à plus de 10.000 km/h à 60 km d'altitude !
D'un concept totalement révolutionnaire, la conception de cet appareil serait issue d'une technologie extraterrestre depuis la récupération d'un disque volant en 1947.
A cela, on y ajoute un concept de propulsion par MHD développé depuis la fin des années soixante dix par un français, le professeur Jean-Pierre Petit, que d'ailleurs aucun gouvernement français ne pris au sérieux...
Aujourd'hui, il paraît acquis que les américains ont pris plus de 25 années d'avance sur quiconque dans le monde.

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PROJETS TOP SECRET
PROJET AURORA
BOB LAZAR

Démarrage du projet.
Pour comprendre que le projet Aurora n'est pas du tout utopique de nos jours, rappelons nous au bon souvenir du secret absolu maintenu pendant des décennies autour des avions U-2, SR-71 ou autre F-117, avant que ces appareils ne soient dévoilés au grand public bien des années plus tard, le plus souvent à l'aube de conflits comme ce fût le cas pendant la Guerre du Golfe.
Le gouvernement américain à cette faculté de toujours nier de façon systématique tous les projets secrets qu'on lui accorde, mais aussi de faire durer sur une très longue période le mystère si bien gardé.

On l'aura compris, l'Aurora avec ses caractéristiques insolentes, ne posséde aucun concurrent dans le monde, même si les russes avaient explorer cette piste avec le projet Ajax qui ne connu que la planche à dessin faute de moyens financiers. Le financement du projet commença au milieu des années 80, avec une proposition budgétaire de l'ordre de 80 millions de dollars en 1986, puis 2,27 milliards de dollars l'année suivante, pour enfin ne plus figurer nulle part... son financement occulte pouvait démarrer.
C'est le quotidien le "New-York Times" qui révéla au début de 1988 que l'USAF mettait au point un avion de reconnaissance à haute altitude pouvant voler à plus de Mach 6.
Parallélement au début du projet et d'un point de vue officiel de la part de l'USAF, le SR-71 était retiré du service actif car les satellites espions suffisaient pour les reconnaissances à très hautes altitude. Officieusement, il est acquis que la mise à la retraite du BlackBird a permis d'économiser quelques 200 à 300 millions de Dollars chaque année qui étaient nécessaire pour maintenir sa flotte.
En résumé, voilà comment les militaires américains ont clos le débat sur l'arrêt du programme SR-71 avant même qu'il n'ait pu commencé au Congrès des Etats-Unis...
Une dernière chose devait se mettre en place pour la recherche et le développement du projet : le site d'accueil et de test pour le prototype. Bien évidemment, on suppose que la zone de test de Groom lake, la célébre Zone 51, fût l'heureuse élue pour développer l'Aurora.
A cela pour plusieurs raisons notables. D'abord parce que la configuration de la Zone 51 à très nettement changée en quelques années avec l'ajout de hangars d'une surface importante, ensuite parce que la piste de décollage de Groom Lake est la plus longue du monde et la mieux à même à recevoir un tel appareil expérimental, et enfin parce qu'il n'existe aucun autre endroit dans le monde aussi bien protégé et à l'abri des curieux que cette base.


Premiers signes.
C'est la presse qui attira la première l'attention du public sur un possible développement d'un avion de reconnaissance à Mach 6. Au début de 1988, le New-York Times rapporte des faits étranges. Puis ensuite de 1990 à 1991, des sources proches de l'industrie aéronautique, publièrent des articles sur de mystérieux "bangs" supersoniques ainsi que des traînées de condensation inhabituelles.

C'est véritablement en décembre 1992 que l'existence de l'Aurora sera dévoilée alors qu'une revue britannique fera l'écho d'un témoignage capital. Chris Gibon est technicien sur une plate-forme pétrolière et vétéran dans la Royal Air Force, spécialisé en reconnaissance d'avions. En août 1989, Gibon opére en Mer du Nord,

Trainée de condensation supposée de l'Aurora.

L'Aurora sous bonne escorte.

à 100 km au large des côtes de Norfolk, en Angleterre, alors qu'il observe une formation d'appareils militaires évoluant à moyenne altitude. Parmi eux se trouve une forme d'avion inconnue. L'appareil de forme triangulaire effectue un ravitaillement en vol derrière un KC-135 et est accompagné de deux bombardiers F-111. La taille et la forme de cet avion inconnu décrites par le témoin coïncident parfaitement avec la longue série de dessins d'avions hypersoniques américains, y compris ceux relatifs aux études non-classifiées sur des avions de reconnaissance à long rayon d'action. Et pourtant l'observateur n'était pas informé de ces projets.


La propulsion de l'Aurora.

Le défi de la conception de l'Aurora était de résoudre par un moyen de propulsion révolutionnaire sa pénétration dans l'air et de diminuer très fortement sa traînée. La force à vaincre se nommait donc la "traînée d'onde". Le supersonique Concorde par exemple, dépense 40% de son énergie à créer des ondes de choc à Mach 2.0. On le voit, aller vite est compliqué et très coûteux en énergie, et mieux vaut ne pas penser au delà de Mach 3.0... Il faut vaincre également à Mach 2 le "mur de chaleur". Sur les "bords d'attaques" des engins supersoniques, l'air déboule et se trouve stoppé au "point d'arrêt", toute l'énergie cinétique de cet air qui se trouve alors brutalement ralenti est transformée en chaleur. A Mach 2.0 l'échauffement est de 200 degrès, quasiment le double à Mach 3.0 ! Au delà, on atteint l'hypersonique, comme les capsules spatiales qui éffectuent leur rentrée atmosphérique à 28.000 km/h pendant quelques minutes et qui sont protégées par un bouclier thermique composé de "briques" en céramique capables de resister à plusieurs milliers de degrés. Comment alors faire volé un engin à très haute vitesse et à haute altitude ? Il semble que les soviétiques avaient dejà élucider la question avec leur projet Ajax conçu pour fonctionner avec des turboréacteurs conventionnels à Mach 12 sans que ceux-ci ne fondent sous une telle température...
C'est là qu'intervient la MHD (MagnétoHydroDynamique). L'idée générale est donc de convertir l'énergie cinétique d'un fluide en mouvement (l'air en l'occurence) en électricité. A l'aide d'un générateur MHD, il devient donc possible de freiner de l'air déboulant à 10.000 km/h, à l'aide d'un "convertisseur MHD pariétal" fonctionnant en générateur d'électricité et l'échauffant infiniment moins qu'à travers la classique onde de choc qui s'établirait devant l'entrée d'air d'un réacteur. A partir de Mach 4 ou 5 les entrées d'air des statoréacteurs latéraux doivent être occultés sinon l'échauffement les volatiliserait. Les quatre systèmes de propulsion de l'appareil : les deux turboréacteurs centraux et les deux statoréacteurs latéraux peuvent alors bénéficier du même système d'admission d'air, il se nomme "système mixte de propulsion", mis au point déjà dans les années 50 par un français, René Leduc.

Le système mixte de propulsion.

Le carburant utilisé dans ce moteur est vraisemblablement du méthane CH4, dont les propriètes endothermiques permettent d'absorber la chaleur de la structure de l'avion et du moteur (1).
Il se réchauffe, se met sous forme gazeuse puis se détend dans une turbine (3), avant de se mélanger avec de l'oxygène avant de pénétrer dans le statoréacteur. Lors du décollage (fig.1) la fonction fusée est activée. Le mélange mèthane-oxygène est brûlé dans une chambre de combustion type fusée (5). Dans ce mode, le moteur fonctionne alors comme une fusée en générant une poussée par une vitesse nulle, différemment d'un statoréacteur. L'avion accélère, le débit d'oxygène est ralenti et la chambre de combustion-fusée est alimentée par de l'air en provenance d'un compresseur entraîné par la turbine de détente du carburant cryogénique (4).

  Vers Mach 2,5 (fig.2), l'oxygène est coupé puis, approchant du vol de croisière, les compresseurs auxiliaires (4) sont coupés et le moteur-fusée (5) escamoté. Le moteur devient un simple statoréacteur avec son injecteur de méthane (6) qui fonctionne avec l'air ambiant. Ces types de moteurs à cycle combiné reposent sur un principe complexe, mais ils sont beaucoup plus légers qu'un classique combiné turbo-stato dans lequel le turboréacteur fournit la poussée jusqu'à Mach 2,5.
Par MHD, le concept est plus avancé avec une meilleur impulsion spécifique sur lequel les américains n'ont jamais cessé de travailler. Le principe demeure le même, mais les fusées sont placées devant la rampe d'alimentation du stato.
Elles sont en mélange "riche", ce qui autorise une re-combustion dans la tuyère d'éjection. En outre l'effet de trompe des fusées permet d'aspirer de l'air puis de l'accélérer afin d'atteindre plus vite la vitesse de fonctionnement du statoréacteur.

Fiche technique.
Nom de code : AURORA
Vitesse : la vitesse maximale opérationnelle supposée varie entre Mach 5 et Mach 8.
Envergure : env. 18 métres.
Longueur : env. 33,5 métres.
Plafond : altitude opérationnelle supposée à 150.000 pieds ou plus.
Propulsion : système mixte de propulsion avec procédé MHD (magnétohydrodynamique).
Armement : bien que des rumeurs font état d'un armement de missiles air-sol conventionnel de type Phoenix (porté par les F-111 et F-14 Tomcat), il parait plus probable qu'il ne dispose pas de système d'arme et que son utilisation se limite à la reconnaissance.
Mission : reconnaissance et espionnage à très haute altitude.
Constructeur : possibilité qu'il s'agisse du même concepteur du SR-71, Lockheed Aeronautical Systems Co.